tag:blogger.com,1999:blog-2576076471898878262024-03-14T08:16:25.134-07:00Explorations d'une AndroïdeLire, écrire... Cultiver la SF A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-43916996937617591462015-02-13T09:34:00.000-08:002015-02-15T09:46:38.789-08:00J’ai lu la Servante Ecarlate, de Margaret Atwood<div style="text-align: justify;">
Il y avait longtemps qu’un livre de science-fiction n’avait pas autant eu d’effet sur moi. J’avais entendu parler de la<span style="color: #6fa8dc;"> <i>Servante Ecarlate</i></span> (<i>The Handmaid's Tale </i>en anglais, paru en 1985) comme une espère de « <span style="color: #6fa8dc;">second 1984</span> » en référence à l’œuvre de George Orwell. Je trouve maintenant que la comparaison est justifiée, mais Margaret Atwood a créé un univers bien différent… Et beaucoup plus proche de notre société. <span style="color: #6fa8dc;">Le résultat est un totalitarisme réaliste, dont les femmes sont les premières victimes en raison de l’appauvrissement de la fertilité humaine…</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Mais n’allons pas trop vite. Qui est Margaret Atwood, déjà, et
pourquoi est-ce que je lis ça ? </div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://d.gr-assets.com/authors/1282859073p5/3472.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://d.gr-assets.com/authors/1282859073p5/3472.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Margaret Atwood est une romancière et poète canadienne, et a à ce jour
75 ans. Elle a reçu plusieurs prix de littérature prestigieux, autant pour la
poésie que pour ses romans, notamment<span style="color: #6fa8dc;"> le prix Arthur C. Clarke pour la <i>Servante
Ecarlate</i></span>. Elle est d’ailleurs toujours active puisqu’elle a encore publié un
recueil de poèmes en 2014 ! </div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Je me suis intéressée à elle dans le cadre de mes recherches sur la
<span style="color: #6fa8dc;">science-fiction féministe</span>, dont j’ai parlé dans un <a href="http://une-androide.blogspot.se/2014/02/la-sf-feministe-ca-existe.html" target="_blank"><span style="color: #3d85c6;">précédent article</span></a>.
Ce roman vient en première position si l’on cherche à lire de la
science-fiction féministe. Etant donné que j’avais pris quelques vacances dans
un pays scandinave en Janvier, je me suis arrêtée dans une librairie pour
acheter cette œuvre, dans sa langue originale, donc en anglais. </div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoXV5YIcq4ZTUarkmuaHAVrJym10Dpeoj2VIb45Sg2avQM2N0udV_eTHZKNWoe-QwzmXg4Io-I_bxuGizstExd5xpGZSqPe_k1tVj5hMXij1Oa-quxTOe-o3IWXPERZNw_x_8nNGzfOuBH/s1600/2014-12-30+15.35.54.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoXV5YIcq4ZTUarkmuaHAVrJym10Dpeoj2VIb45Sg2avQM2N0udV_eTHZKNWoe-QwzmXg4Io-I_bxuGizstExd5xpGZSqPe_k1tVj5hMXij1Oa-quxTOe-o3IWXPERZNw_x_8nNGzfOuBH/s1600/2014-12-30+15.35.54.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
L’histoire est racontée par une femme dont le « métier » est
d’être au service d’une famille afin d’enfanter. Le taux de fécondité ayant
drastiquement baissé, et la religion ayant pris une importance primordiale dans
cette société américaine du futur, <span style="color: #6fa8dc;">les femmes se sont vus réduites à des
fonctions domestiques</span> et n’ont plus droit de posséder de comptes bancaires, de
travailler et peu à peu, elles se voient même retirer le
droit de sortir où elles le souhaitent. Elles obéissent à des règles édictées
par la Loi, au service de l’homme… Tout
au long de l’histoire, on ne connaîtra d’ailleurs jamais le nom d’<span style="color: #6fa8dc;">Offred.</span> Les
femmes n’ont plus d’identité, sinon en utilisant le patronyme de l’homme de la
famille qu’elles servent.</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://static.guim.co.uk/sys-images/Guardian/Pix/pictures/2012/1/23/1327327136536/Margaret-Atwoods-The-Hand-007.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://static.guim.co.uk/sys-images/Guardian/Pix/pictures/2012/1/23/1327327136536/Margaret-Atwoods-The-Hand-007.jpg" height="320" width="217" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6fa8dc;">Vêtue de rouge, comme toutes les jeunes femmes qui ont la fonction d’enfanter,
Offred évolue dans un monde d’horreur mais qu’elle raconte avec une naïveté qui
rappelle combien le totalitarisme peut s’insinuer dans une société sans même
que ses membres se rendent comptent des libertés dont ils se privent peu à peu.
</span>En tant que femme, j’avoue qu’il était très facile de s’identifier à ce
personnage qui n’ose pas se rebeller, parce qu’elle tient à sa vie. Qui n’ose s’enfuir
parce qu’elle considère que son sort pourrait être pire, même si elle n’a plus
aucun droit, aucune possession, aucune vie privée. Elle vole une allumette, la
dissimule pour plus tard, pour le jour où elle aura fait une erreur et que le
gouvernement viendra la chercher pour se débarrasser d’elle. Alors, elle mettra
le feu à sa chambre et périra avant de connaître plus d’horreur qu’elle doit
déjà en supporter.</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Et nous, dans cette histoire ? Margaret Atwood, très cultivée,
introduit des éléments de l’histoire de l’URSS et de celle de l’Allemagne nazie,
ce qui fait prendre conscience de <span style="color: #6fa8dc;">la possibilité qu’une telle société se
développe un jour, pour de vrai.</span> Et que, probablement, les femmes en seraient les premières
victimes en raison de leur réduction à leur possibilité de donner la vie. Il
est rare qu’un livre me fasse réfléchir à ce point. Me fasse comprendre combien
nos libertés sont fragiles, et comment les femmes doivent se battre tout autant
qu’avant pour défendre les leurs. </div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
A la place d’Offred, aurions-nous tenté de nous enfuir ?
Aurions-nous réagi avant que la situation se soit trop dégradée ? Quand
les homosexuels avaient commencé à être pourchassés et que la religion s’était
mise à dicter tous nos comportements, même les plus intimes ? </div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je l’espère. Mais à l’image d’Offred, nous pourrions tout aussi bien abandonner
pour protéger notre vie, se faire toute petite en se disant que ça finirait
bien par passer… Sauf si, bien sûr, la culture nous aura fait réfléchir avant,
non ? </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6fa8dc;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #6fa8dc;">Merci Madame Atwood !</span></b></div>
</div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-66715227846933555012014-09-05T08:01:00.000-07:002014-09-06T02:14:09.111-07:00L'occasion de découvrir R. C. Wilson grâce aux éditions du Bélial' !<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;">Les éditions du Bélial proposent en <b>téléchargement gratuit </b>l'une des nouvelles de Robert Charles Wilson, </span>écrivain de SF canadien qui commence à faire parler de lui depuis quelques années. C'était donc l'occasion pour moi de découvrir l'auteur, dont <span style="color: #9fc5e8;">le roman <i>Spin</i>, sorti en 2006, a remporté quelques très bons grand prix comme le Prix Hugo aux USA et le Grand Prix de l'Imaginaire en France !</span> (D'ailleurs c'est décidé, celui-là, il est sur ma liste à lire !)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="color: #9fc5e8;">Les Perséides</span></i> est donc une nouvelle (je l'ai lue en un seul soir, c'était difficile de décrocher !) dont l'intrigue se déroule à Toronto, au Canada. Le récit est celui d'un homme, divorcé et passionné par les étoiles, qui rencontre une jeune femme vendeuse de télescopes. Mais elle a un étrange rapport à l'astronomie, et certains de ses amis également... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://media.biblys.fr/book/45/47345-w250.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://media.biblys.fr/book/45/47345-w250.jpg" height="320" width="218" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>En plus, la couverture est super classe.</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Pour le coup, il m'est difficile de vous en dire plus sans divulguer des éléments importants de l'histoire, que je vous laisse le soin de découvrir vous-mêmes ! <span style="color: #9fc5e8;">Intéressons-nous donc plutôt au style de l'auteur... </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'abord, aucune difficulté à lire. L'écriture est fluide, les mots simples. Si j'ai parfois du mal à me mettre dans la peau du narrateur lorsque un récit est raconté à la première personne, cela n'a pas été un problème pour les Perséides... Car en fait, <span style="color: #9fc5e8;">on ne s'identifie pas spécialement aux personnages de la nouvelle</span>. Distance géographique, culturelle ou tout simplement positionnement agile de l'écrivain, <span style="color: #9fc5e8;">on écoute le narrateur, Michael, comme s'il était un vieil ami qui nous racontait ses dernières nouvelles autour d'un verre</span>. L'écriture est en effet pudique, sérieuse, tout en attisant la curiosité. J'ai vraiment eu<span style="color: #9fc5e8;"> l'impression, jusqu'à la fin du récit, d'être mise dans la confidence d'une histoire peu ordinaire, mais qui aurait pu arriver à <b>n'importe qui... </b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;">Deux petits doutes</span> que j'ai eu néanmoins, mais qui ont été levés lorsque j'ai terminé la nouvelle : </div>
<div style="text-align: justify;">
- L'écriture sobre, me disais-je, risque de vite me lasser. Mais les scènes, finalement, sont très courtes, ce qui permet de ne pas s'ennuyer. Le format de la nouvelle, évidemment, permet aussi d'éviter les longueurs : A peine est-on bien installé dans l'histoire... que hop ! C'est fini !</div>
<div style="text-align: justify;">
- Je me suis demandée, un court instant, si j'avais bien choisi une nouvelle de science-fiction. Tout se déroule, pendant un long moment, dans un récit qui pourrait être n'importe quelle histoire de fiction "tout court". Mais non, il s'agit bien de science-fiction... Simplement, Robert Charles Wilson prend son temps pour nous amener doucement vers des possibilités inexplorées. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;">En conclusion, j'ai donc beaucoup apprécié cette nouvelle. </span>Au sujet de l'auteur, il me semble qu'il y a peu à dire sur lui : un homme d'une soixantaine d'années résidant à Toronto (tiens donc !), si ce n'est qu'<span style="color: #9fc5e8;">il s'est fait remarqué par le New York Times il y a quelques années, et que nombre de ses travaux ont remporté des prix variés. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6e/Robert_Charles_Wilson.jpg/220px-Robert_Charles_Wilson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6e/Robert_Charles_Wilson.jpg/220px-Robert_Charles_Wilson.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Voilà le monsieur !</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Autrement dit, <span style="color: #9fc5e8;"><b>un nom pas très connu mais pourtant une source sûre</b></span>. Pour en avoir le cœur net, je vous invite à télécharger et lire, comme moi,<i> Les Perséides</i> grâce aux éditions du Bélial' (<a href="http://www.belial.fr/blog/les-perseides-en-precommande" target="_blank">><b><span style="color: white;">cliquez ici !</span></b><</a>). Les Perséides fait d'ailleurs parti d'un groupe de nouvelles qui seront publiés dans les mêmes éditions le 11 septembre 2014. Le livre en numérique sort d'ailleurs à <b><span style="color: #9fc5e8;">un prix très correct (11,99€)</span></b>. De manière générale, j'apprécie et salue la démarche du Bélial' pour ce don de la nouvelle vers ses lecteurs, qui permet vraiment de savoir si on aime un auteur avant d'acheter le livre !</div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-68570316664690029612014-04-08T10:30:00.000-07:002014-04-08T10:32:39.366-07:00Les Robots, Isaac Asimov et les femmes<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce week end, j’ai lu un vieux classique de la SF : du
<b><span style="color: #9fc5e8;">Isaac Asimov</span></b>. Rares sont ceux qui ignorent encore les trois lois auxquelles
obéissent les robots :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -18pt;"><span style="color: #9fc5e8;">- Un robot ne peut porter atteinte à un être
humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -18pt;"><span style="color: #9fc5e8;">- Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un
être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -18pt;"><span style="color: #9fc5e8;">- Un robot doit protéger son existence tant que
cette protection n’entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -18pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais peut-être que comme moi, vous les connaissiez sans en
avoir lu la <i>source</i>, ou autrement dit <i>Les Robots</i>, de Isaac Asimov. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d5/I_robot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d5/I_robot.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<h4>
Un petit régal de quelques heures</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
D’un
point de vue purement littéraire, d’abord, je dois avouer que <span style="color: #9fc5e8;">j’ai dévoré <i>Les Robots</i></span> : le style est facile,
compréhensible, l’on ne se doute pas une seconde qu’il a été écrit dans les
années 1950. Il met en scène des personnages en apparence peu approfondis mais
en réalité bien pensés et bien sûr <i><span style="color: #9fc5e8;">imparfaits</span></i>,
au contraire des robots. Il n’y a pas véritablement de personnage prédominant,
et cette absence de héros traditionnel nous permet d’imaginer un futur
réaliste, avec des gens comme vous et moi au milieu de ces robots incongrus
mais forts utiles. Asimov a également le souci de <span style="color: #9fc5e8;">ne pas tomber dans le cliché
de la machine qui « devient méchante » et veut prendre le contrôle de
l’humanité… </span>Un modernisme étonnant au regard de la date de publication de cet
ouvrage. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
Plutôt qu’une longue intrigue, enfin, l’auteur propose plutôt une
série de petites histoires à l’intérieur de la vie de l’un des personnages. Le
rythme est ainsi soutenu, le livre ne souffre d’absolument aucune longueur.
Finalement, mon seul regret lors de cette lecture fut que j’ai trouvé le livre
bien trop court, je suis restée sur ma faim. Qu’à cela ne tienne, j’irai
dévorer la suite du <i>Cycle des Robots</i>
dès que possible !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://monot.jc.pagesperso-orange.fr/images/calvin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://monot.jc.pagesperso-orange.fr/images/calvin.jpg" /></a></div>
<h4>
Petit regard sur un personnage féminin</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
Vous
l’aurez peut-être déjà remarqué, je m’intéresse assez souvent à la place des
femmes dans les œuvres de science-fiction (il existe même de la <u><a href="http://une-androide.blogspot.fr/2014/02/la-sf-feministe-ca-existe.html" target="_blank"><span style="color: #9fc5e8;">science-fiction féministe</span></a></u> !), et il m’était impossible de ne pas revenir sur ce sujet
après avoir lu<i> Les Robots</i>. Pourtant,
soyons honnête, je ne pensais pas du tout avoir à en parler… Honte à mes
préjugés, Isaac Asimov m'a étonnée !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
D’abord,
si l’on devait désigner un personnage principal important, dans cette œuvre, il
s’agirait sans nul doute du <span style="color: #9fc5e8;"><b>docteur Susan Calvin, robopsychologue</b></span>. Et devinez
quoi ? Ce personnage ne se distingue ni par un physique attrayant, ni par
ses aventures sexuelles, mais uniquement par… Ses compétences et son expérience
en matière de robotique. Le Dr Calvin est en fait tantôt la narratrice, tantôt
le personnage principal de petites histoires dans le livre. Elle résout
d’épineux problèmes relatifs aux robots et à la façon dont ils doivent répondre
aux trois lois de la robotique. D’une intelligence rare, elle connaît mieux que
quiconque les cerveaux positroniques de ces créatures mécaniques et est
reconnue comme <i>la</i> spécialiste
incontournable dans le système solaire. Le fait que le livre soit des années
50, par ailleurs, rend à mes yeux cet effort particulièrement admirable.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://marciokenobi.files.wordpress.com/2012/04/isaac-asimov2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://marciokenobi.files.wordpress.com/2012/04/isaac-asimov2.jpg" height="320" width="226" /></a></div>
<h4>
Asimov, un féministe ?</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;">L’on comprend la place du Dr Calvin lorsque l’on prend le
temps de lire la <b>préface</b> des <i>Robots</i>.</span>
Isaac Asimov revient sur la naissance de ses rêves sur les robots et sur ce
qu’il souhaitait précisément écrire à leur sujet. Et il n’en parlera pas de
manière tout à fait neutre, puisqu’il évoquera d’emblée <span style="color: #9fc5e8;">l’histoire de Mary
Shelley au XIXème siècle</span> : fille de la philosophe féministe Mary
Wollstonecraft, elle épousa Percy Bysshe Shelley en 1816. Ce dernier est
écrivain et poète à succès. De son temps, il était reconnu… Isaac Asimov
évoquera avec malice qu’il laissa avec une bienveillance hautaine sa femme se
mettre à écrire à son tour. Cela ne ferait pas de mal, bien sûr. Ce qui était
imprévu, c’était que Mary Shelley allait produire un livre au succès
retentissant : <i><b><span style="color: #9fc5e8;">Frankenstein</span></b></i> !</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est sur l’évocation de cette œuvre et des circonstances de
sa création qu’Asimov explique son inspiration vis-à-vis de la création des
hommes, bien qu’il ne souhaitât guère tomber dans le complexe de Faust qui
prédisait la rébellion de la créature envers l’homme. Cet état d’esprit, il me
semble, nourrit d’une part mes réflexions sur une science-fiction féministe
(Asimov insiste sur le fait qu’il s’agissait d’une femme outrepassant son époux
alors que tout le monde, à l’époque, ne s’attendait guère qu’à la voir produire
une œuvre médiocre, et il est impossible de ne pas faire le lien entre ces
confidences de la préface et le rôle prédominant d’une femme qui surpasse les
hommes dans la science de la robopsychologie dans son œuvre) mais me fait
également m’interroger : <span style="color: #9fc5e8;">au regard de la place de la femme dans la
littérature SF aujourd’hui, et si la position d’Isaac Asimov a semblé naturelle
dans les années 1950…</span> Est-ce que nous avons fait beaucoup de chemin sur ce
thème depuis ? <a href="https://www.blogger.com/null" name="_GoBack"></a></div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-55452661614204703012014-02-06T13:34:00.001-08:002014-09-06T02:14:53.085-07:00La SF Féministe, ça existe !<div style="text-align: justify;">
Science-fiction et féministe, voilà bien <span style="color: #9fc5e8;"><b>une association de mots surprenante</b></span>. Il faut dire que le public de la SF est quand même très majoritairement masculin, surtout si l’on creuse un peu côté littérature SF ou des premiers longs-métrages du genre. Pourtant, j’aime à croire que de plus en plus de femmes lisent, regardent, jouent avec la SF. Le premier soupçon m’en a été donné par l’excellent site > <a href="http://goodreads.com/"><b><span style="color: #9fc5e8;">Goodreads</span></b></a> < (un site communautaire de lecteurs qui vous permet de partager vos envies de lectures, vos critiques, découvrir les derniers ouvrages parus, etc.). Parmi les lecteurs de SF, donc, une sacrée masse de femmes et de bien des pays !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.maasbiolab.fr/Home/ImageJpeg/Illus_Moore" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.maasbiolab.fr/Home/ImageJpeg/Illus_Moore" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Une illustration de Chris Moore.</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et puis un jour, je suis tombée sur ce groupe appelé
«<b><span style="color: #9fc5e8;"> feminist science-fiction </span></b>». J’ai tout de suite compris de quoi il
s’agissait, et je suis sûre que vous aussi : les héros de SF sont toujours
des hommes mais cette fois… Les femmes ne seraient pas en reste ! C’est
une bien bonne nouvelle, car vraiment, les personnages féminins dans la SF sont
trop souvent (surtout dans les jeux vidéos !) cantonnées à être : [choisir la mention appropriée]</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -18pt;">- La <span style="color: #9fc5e8;">femme-trophée</span> : la femme (à forte
poitrine) en détresse dépourvue de toute ressource et qu’il convient de sauver
(pour pouvoir la mettre dans son lit, bien sûr).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -24px;">-</span><span style="font-size: 7pt; text-indent: -18pt;"> </span><span style="text-indent: -18pt;">La <span style="color: #9fc5e8;">femme-potiche</span> : la femme (à forte
poitrine) qui habille un décor de luxe ou de débauche, l’accessoire parfait
pour mettre en valeur un personnage masculin important.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 0px;">
<span style="text-indent: -24px;">-</span><span style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 9px;"> </span>La <span style="color: #9fc5e8;">femme-hacker </span>: la femme (à forte
poitrine) qui montre des compétences inédites pour des domaines typiquement
masculins. Audacieuse, je l’aime quand même bien celle-ci !</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais allons, inutile de nous lamenter plus longuement
puisqu’un nouveau genre va nous permettre de connaître une multitude de
personnages féminins intéressants (et pas uniquement grâce à leurs
formes) ! </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Enfin… Nouveau ? Non. A priori, le genre serait né au
lendemain de la seconde guerre mondiale. Avec la poussée du féminisme de
l’époque, de nombreuses américaines s’étaient mises à écrire de la
science-fiction dont les narrateurs étaient des mères et des femmes au foyer.
La technologie, bien sûr, offrait alors bien des pistes possibles pour les
futurs de ces personnages. Mais selon Yaszek* <span style="font-size: x-small;">(référence en bas de page)</span>, il n’y
avait pas vraiment encore de conscience politique dans ces écrits. Du coup, il
n’a pas été catalogué comme féministe à cette époque. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Néanmoins, il ne s’agirait pas que de personnages féminins, mais aussi de
livres qui soulèveraient<span style="color: #9fc5e8;"><b> la question de la place de la femme dans les sociétés
et plus généralement, les constructions culturelles liées au genre.</b></span> Tout ceci
est donc bien d’actualité, et je compte m’y plonger aussi tôt que possible. Mais
alors, je commence par où ? </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTnNThZSL1Dr1-tBbXC9fPC5wOxhebeBNXT8zFe_VNoe870uA9FaV25anGx" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTnNThZSL1Dr1-tBbXC9fPC5wOxhebeBNXT8zFe_VNoe870uA9FaV25anGx" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;">Par un classique du genre serait probablement le plus judicieux !</span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: #9fc5e8;"><b>Le plus célèbre semble être </b></span><i><span style="color: #9fc5e8;"><b>The Handmaid’s Tale</b></span> </i>(<i>La servante écarlate </i>en français), écrit par <b>Margaret Atwood</b> (étrangement, ce nom
ne sonne pas inconnu à mes oreilles, mais où en ai-je entendu parler ?
Impossible de me souvenir) en 1985. Il s’agit de l’histoire d’une jeune femme
qui travaille comme domestique pour un couple assez aisé. L’homme est un gradé
qui fera en sorte d’accéder aux charmes de l’héroïne, Offred. Le thème m’a
l’air assez classique, on dirait une histoire du début du siècle dernier mais
transposé dans un autre monde. C’est ajouté sur ma pile à lire !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Un autre ouvrage a particulièrement retenu mon attention.
C’est peut-être celui-ci que je lirai en priorité, d’abord pour les notes
excellentes qu’il a récolté sur Goodreads et l’ambiance post-apocalyptique dans
laquelle l’histoire paraît se dérouler. Il s’agit de <i>Parable of the Sower</i>, d’<b>Octavia E. Butler</b> (1993). Du même auteur,
j’ajoute à ma pile<i> Wild Seed</i> car bien
que plus ancien, il a d’encore meilleures notes. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQKwiclzcfHCd9t1L_gdLWAmfvnSC-oEaR8Lgr4cC4uNv9MbLKeUsssrH5OUg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQKwiclzcfHCd9t1L_gdLWAmfvnSC-oEaR8Lgr4cC4uNv9MbLKeUsssrH5OUg" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>La couverture de </i>Parable of the Sower<i> est particulièrement attirante. Je n'ai malheureusement pas retrouvé le nom de l'illustrateur.</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En dernier lieu, je retiens <i>The Gate to Women’s Country</i> de <b>Sheri S. Tepper</b> (1987), qui imagine
un monde où, suite à une crise importante, la société se serait scindée en
deux : d’un côté des hommes polygames, de l’autre des femmes sans pitié
qui asservissent les hommes avec violence. Une bien sombre histoire, comme je
les aime souvent !<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=257607647189887826" name="_GoBack"></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’ensemble de ces livres, l’ambiance et les personnages que
j’entrevois me rappellent tout de même <span style="color: #9fc5e8;"><b><i>Moi
qui n’ai pas connu les hommes</i>, de Jacqueline Harpman</b></span> (et c’est là que je me
dis qu’en fait, j’ai lu de la SF féministe sans le savoir). Si c’est dans cette
veine, je vais certainement prendre du bon temps, et ceci me fait penser que je
vous ferai un article prochainement sur ce bouquin tout à fait hors du commun. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je ne sais s’il existe réellement un espace littéraire
français de science-fiction féministe (si c’est le cas, c’est qu’il est mal
connu, et je suis tout à fait ouverte à des suggestions !) mais le genre
est bien connu au Canada, aussi ne désespéré-je pas de trouver des écrits
francophones en plus des lectures ci-dessus (car à part celui de Margaret Atwood, ils n'ont pas été traduits !)</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et vous, vous connaissiez la <b><span style="color: #9fc5e8;">SF féministe</span></b> ? Vous en
avez lu ? Qu’en pensez-vous ?</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><i><b>*Lisa Yaszek </b>a rédigé un ouvrage sur la littérature SF féministe. C'est en anglais mais en libre accès > <a href="https://ohiostatepress.org/Books/Book%20PDFs/Yaszek%20Galactic.pdf" target="_blank"><b>ici</b></a> <.</i></span></div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-8536537311556318752014-01-02T08:09:00.000-08:002014-09-06T02:15:08.249-07:00Real Humans : une deuxième saison frissonnante !<div class="MsoNormal">
<span style="text-align: justify;">Avez-vous jamais rêvé de ce moment de l’humanité
où l’on serait capable de créer <span style="color: #9fc5e8;">des robots si semblables à l’être humain que l’on
ne serait plus capable de les différencier</span> ? Ce fantasme de la SF a été
magistralement illustré par une série télévisée suédoise sobrement intitulée
<b><span style="color: #9fc5e8;">Real Humans</span></b> (les « vrais humains » en français, titre original
suédois : <span style="color: #9fc5e8;">Äkta Människor</span>).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Créée par Lars Lundström et réalisée
par Harald Hamrell et Levan Akin, la première saison de cette série a été
diffusée l’année dernière par <span style="color: #9fc5e8;">Arte</span>. Depuis le 1<sup>er</sup> décembre dernier,
la seconde saison est diffusée sur la chaîne suédoise SVT1 et c’est <i>là</i> que je
suis particulièrement enchantée de me trouver en Suède ces jours-ci. Et d’être
parmi les premières spectatrices françaises à découvrir le deuxième opus. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.a-suivre.org/levillage/IMG/jpg/aktamanniskor007.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.a-suivre.org/levillage/IMG/jpg/aktamanniskor007.jpg" height="160" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i>Mimi, en robe bleu-vert, est la nouvelle « Hubot » de la
famille Engman, achetée pour s’occuper des tâches ménagères de la maison.<o:p></o:p></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après une première saison teintée
d’une ambiance joviale et accrocheuse où l’on découvre tout ce que ces robots
humanoïdes vont pouvoir apporter à l’espèce humaine, la deuxième saison laisse
place à <span style="color: #9fc5e8;">une ambiance beaucoup plus sombre… </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il fallait dire que la dernière
saison finissait avec quelques coups de théâtre dramatiques et que la suite ne
pouvait pas être trop fleurie. Changement radical d’atmosphère, donc, et
terriblement réussie qui plus est ! Le scénario, les images, les décors…
<span style="color: #9fc5e8;">Tout est encore plus travaillé que dans la première saison, pourtant déjà
époustouflante de réalisme. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.svt.se/cachable_image/1387199069000/akta-manniskor/article1679275.svt/ALTERNATES/extralarge/roger_odi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.svt.se/cachable_image/1387199069000/akta-manniskor/article1679275.svt/ALTERNATES/extralarge/roger_odi.jpg" height="180" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i>Odi et Roger sont désormais collègues de travail à Hub Battle Land, un
Paintball où les talentueuses cibles sont des Hubots. <o:p></o:p></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Par ailleurs, alors que la
première saison coulait un rythme tranquille, avec une brave odeur de vie bien
ordonnée, cette seconde saison démarre sur les chapeaux de roue : les quatre premiers épisodes sont plein de surprises, de suspens savamment dosé et toujours, cette
petite touche scandinave incomparable. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le plus surprenant, à mon sens, c’est<span style="color: #9fc5e8;">
la capacité du scénariste à avoir pensé à tous les petits détails </span>qu’un tel
avenir nous réserverait si effectivement, nous avions des Hubots dans nos vies :
des qualités de machine variables, des personnes qui se feraient passer pour un
robot ou vice-versa, des gens qui tomberaient amoureux d’un Hubot, ou encore ce
parti extrémiste qui souhaite les éradiquer de la surface de la terre. Au
final, tous ces petits détails parviennent à secouer quelque chose dans votre
tête : <span style="color: #9fc5e8;">une réflexion plus profonde, plus sourde et plus angoissante,
implicite dans cette série : que se passerait-il si effectivement, des robots
nous remplaçaient au travail définitivement ?</span> Que deviendrions-nous ?
Serions-nous pour le progrès, ou bien serions-nous comme ceux qui ne
parviennent pas à accepter ce changement ? Les réponses sont hautement
complexes et <span style="color: #9fc5e8;"><i>Real Humans </i>nous montre toutes les facettes positives et
négatives, multiples et plausibles. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://tvdags.se/blog/wp-content/uploads/2013/12/nybild.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://tvdags.se/blog/wp-content/uploads/2013/12/nybild.jpg" height="159" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i>Et si le recruteur de Pôle Emploi affichait toujours ce sourire
honteusement poli face à vos désespoirs et réclamations ? <o:p></o:p></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le tout est saupoudré, comme lors
de la première saison, de quelques histoires parallèles sordides ou
attendrissantes. Les vies des personnages (humains ou non-humains) s’entremêlent
comme des faisceaux convergeraient lentement vers un point… Encore mystérieux. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Bref, il est temps pour vous de regarder
Real Humans, et pour moi d’attendre avec frénésie que le cinquième épisode soit
diffusé à la télé suédoise ! </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://cdn-3.nflximg.com/images/5605/1835605.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://cdn-3.nflximg.com/images/5605/1835605.jpg" height="180" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i>A vos écrans !</i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-15689173839226037682013-10-13T12:55:00.000-07:002013-10-13T12:59:46.215-07:00La SF à l'honneur aux deux coins de France : E-Topie & Utopiales<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
L’endroit où j’aimerais être en Novembre, c’est <b><span style="color: #9fc5e8;">Nantes</span></b>. Non pas seulement
parce que c’est une jolie ville et que ce serait sympa d’y passer, mais parce
que <b><span style="color: #9fc5e8;">cette ville fête la science-fiction du 30 octobre au 4 novembre</span></b> dans un
festival… visiblement à gros budget. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.utopiales.org/sites/default/files/actualite/affiche_utopiales2013.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.utopiales.org/sites/default/files/actualite/affiche_utopiales2013.jpg" width="224" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="color: #9fc5e8;">Les Utopiales</span></b>, que ça s’appelle, et même que ça s’oriente sur la
littérature et les BDs, les sciences, le grand et le petit écran, les jeux
vidéos et l’art. En gros tout ce que j’aime vous présenter sur ce blog, et je
suis trop jalouse !</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
N’hésitez pas à me (nous !) faire quelques petits retours si vous
avez la chance d’y mettre les pieds, car je suis pour ma part exactement de l’autre
côté de la France et je ne pourrai y être. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
Qu’à cela ne tienne, j’ai regardé ce qu’il se passait du côté de chez
moi, dans les Bouches du Rhône. Pensant ne rien trouver, bien sûr. Hé bien, je
me mettais le doigt dans l’œil !</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
A l’occasion de <b><span style="color: #9fc5e8;">Marseille Provence 2013</span></b> (pour ceux qui n’auraient pas
suivi, cette ville n’est pas seulement le repaire du grand banditisme, c’est
aussi la <b><span style="color: #9fc5e8;">Capitale de la Culture</span></b> cette année !), une série de projets
regroupés sous le nom de <span style="color: #9fc5e8;"><b>e-topie</b> </span>sont diffusés sur Marseille, Aix-en-Provence
et ses alentours. Ce n’est pas à proprement parler de la SF, mais plutôt des
projets artistiques innovants et futuristes. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.fondationvasarely.fr/images/_e_topie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.fondationvasarely.fr/images/_e_topie.jpg" width="217" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
L’un d’entre eux en particulier m’a vivement impressionnée hier soir :
<b><span style="color: #9fc5e8;">Ryoji Ikeda</span></b>, un japonais (non, sans blague ?) et son équipe ont projeté
sur les façades du Musée Vasarely un spectacle son et lumière, intitulé "<b><span style="background-color: black; color: #9fc5e8;">the radar</span></b>" ; ça a donné quelque chose de très dark mais
terriblement inspirant. Cet art (projection lumière et son à grands volumes et
sur de grandes surfaces d’architecture) se nomme le mapping. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
Je vous avais pris une petite vidéo sur mon téléphone mais
malheureusement, la qualité n’est pas au rendez-vous. Nous nous contenterons
donc de cette photo où il y avait une projection de planètes en noir et blanc sur<span style="color: #9fc5e8;"> <b>une bande son grandiose</b></span>...</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhtXrETNWvcxNgi7SdBm1a59Vqhmla8R2RKrQzXhI-vxJpMt_1drVnUoVLjqMvVLPkyj2B5sWtya1FD7dOEZZs5nb4nRc8Ci5SUpU0qpkNDz1tUfA_OpebtmxheyuI2TsLIWfTgcTN5X9e/s1600/2013-10-12+21.39.10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhtXrETNWvcxNgi7SdBm1a59Vqhmla8R2RKrQzXhI-vxJpMt_1drVnUoVLjqMvVLPkyj2B5sWtya1FD7dOEZZs5nb4nRc8Ci5SUpU0qpkNDz1tUfA_OpebtmxheyuI2TsLIWfTgcTN5X9e/s320/2013-10-12+21.39.10.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
… et pour élément de comparaison, la Fondation Vasarely de jour. Le
bâtiment est écrasant, alors le spectacle, n’en parlons pas !</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://images.vogue.it/imgs/galleries/encyclo/moda/009293/02-220968_0x420.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="http://images.vogue.it/imgs/galleries/encyclo/moda/009293/02-220968_0x420.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
Il y a tout un tas d’autres spectacles par les projets e-topie dans les
environs et <b><span style="color: #9fc5e8;">jusqu’au 10 novembre</span></b>… C’est le moment de sortir pour voir des
choses d’inspiration SF ! </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
A Nantes : <a href="http://www.utopiales.org/">http://www.utopiales.org/</a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
A Marseille et ses alentours : <a href="http://www.mp2013.fr/evenements/2013/10/e-topie/">http://www.mp2013.fr/evenements/2013/10/e-topie/</a></div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-52984235779209611102013-09-07T09:23:00.000-07:002014-09-06T02:15:20.935-07:00I'm Here, la poésie de Spike Jonze<div style="text-align: justify;">
Je ne connais pas très bien l'œuvre de <b><span style="color: #9fc5e8;">Spike Jonze</span></b> - en fait, je n'avais entendu parler de lui qu'à cause de Jackass, la bande de givrés qui font des cascades terribles et des blagues dégoûtantes, ou vice versa. Et souvent les deux en même temps. Bref,<i> a priori</i> donc, rien qui ne m'intéresse... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sauf que, en 2010, voilà que l'on m'envoie sur le site d'un court métrage SF qui fera définitivement chavirer mon opinion sur ce monsieur. Il réalise à cette époque <span style="color: #9fc5e8;">30 minutes de poésie émouvante intitulée <i>I'm Here</i></span>, que je me repasse de temps en temps encore. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://thefilmstage.com/wp-content/uploads/2010/01/Im-Here.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://thefilmstage.com/wp-content/uploads/2010/01/Im-Here.jpg" height="153" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>I'm here</i> raconte<span style="color: #cfe2f3;"> </span><span style="color: #9fc5e8;">l'histoire d'un robot parmi tant d'autres</span>, dans une société où leurs droits ne sont pas reconnus - pourquoi le seraient-ils ? Ils sont l'invention de l'homme et ne sont pas sensés avoir d'émotion ou de réelle intelligence. </div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, dans le monde de Spike Jonze, les robots ont des sentiments, des désirs et des frustrations. Il est étonnant à quel point le réalisateur ressort cette vieille interrogation humaine (<span style="color: #9fc5e8;">et si les robots que nous fabriquions devenaient intelligents au point d'avoir des sentiments et une volonté propre</span>, que ferions-nous ?) d'une manière si touchante et surtout, sans tomber dans le cliché de la domination des machines... </div>
<div style="text-align: center;">
<br />
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://blog.iso50.com/wp-content/uploads/2010/03/Picture-92-450x253.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://blog.iso50.com/wp-content/uploads/2010/03/Picture-92-450x253.png" height="179" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au contraire, ici ce sont les hommes qui dominent des machines, les humilient parfois. L'on reconnaît dans cette image la tendance naturelle de l'humain à écraser celui qui est différent : les robots n'ont pas le droit de conduire, on les laisse mourir sur le bord de la route s'il leur arrive quelque chose... Bref, pleines de petites anecdotes qui ne manquent pas de nous rappeler de tristes mais véridiques histoires de racisme ou de sexisme. Spike Jonze a bien cerné la nature humaine... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire ne s'arrête pas à ça, par ailleurs. C'est surtout le scénario autour du héros et d'une histoire d'amour qui va peu à peu se développer. Et le héros se comporte exactement comme si nous autres, adultes, découvrions soudain l'existence de l'amour - interdit jusqu'ici.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://publigeekaire.com/wp-content/uploads/2010/03/absolut-company-im-here-spike-jonze.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://publigeekaire.com/wp-content/uploads/2010/03/absolut-company-im-here-spike-jonze.jpg" height="173" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous invite vivement à aller regarder ce petit bijou de poésie, cela ne vous prendra qu'une demi-heure. Par contre, le site Internet pour le voir bug un petit peu ( <span style="color: #9fc5e8;">http://www.imheremovie.com</span> ) mais vous pouvez le voir sur youtube au cas où cela ne fonctionne pas, juste ici... :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/6OY1EXZt4ok?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le même genre et si vous avez du temps à tuer, je vous recommande vivement la série <i><span style="color: #9fc5e8;">Äkta människor</span></i>, une production suédoise sur le même thème qui a fait un tabac sur Arte sous le nom de "Real humans". </div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-34659896982171853162013-08-18T13:10:00.003-07:002013-08-18T13:12:06.423-07:00Des illustrations de Dune... approuvées par Herbert en personne !<div style="text-align: justify;">
C'est une jolie découverte que j'ai pu faire sur le net aujourd'hui : <b><span style="color: #76a5af;">des illustrations de Dune datant des années 60 et bigrement fidèles à l'univers de Frank Herbert</span></b>. </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="237" src="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune4.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
En fait, je ne suis pas une inconditionnelle de Dune (je changerai peut-être d'avis quand j'aurai lu les derniers !), même si j'admire énormément le travail de la création de son univers et surtout l'ambiance particulière qu'il a su donner à ses livres. Le héros ne m'apparaît pas <i>vraiment</i> sympathique mais les coutumes et la vie difficile de Fremen, ainsi que les manigances compliquées des grandes maisons, si. <b><span style="color: #76a5af;">Quant aux vers, et Arrakis, la planète de sable et son épice... </span></b>Ok, même sans être fan du livre, je suis carrément emballée par le monde imaginaire que l'auteur nous fait découvrir. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Or, en SF, une certaine importance a toujours été donnée aux couvertures des livres et autres dessins accompagnant les œuvres, parfois les constituant (à ce propos, il faudra que je vous écrive un truc sur <b><span style="color: #76a5af;">Mœbius</span></b> un de ces jours !). Or, c'est <b><span style="color: #76a5af;">un certain monsieur John Schoenherr qui s'est attaché à illustrer, avec un terrible talent, l'univers de Dune. </span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="236" src="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune3.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Les illustrations étaient d'ailleurs tellement juste que <span style="color: #76a5af;"><b>Frank Herbert en personne certifiera qu'il n'avait jamais vu aucun artiste approcher autant l'image qu'il se faisait d'Arrakis</b></span> et de ses habitants. "<i>I can envision no more perfect visual representation of my Dune world than John Schoenherr's careful and accurate illustrations</i>", dira-t-il même (pour les non-anglophones, il dit tout simplement : "<i>je ne peux envisager de meilleures représentations visuelles de Dune que les illustrations soignées et précises de John Schoenherr</i>"). </div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est vrai, quand même, il a pas tort... <b><span style="color: #76a5af;">Regardez-moi Paul</span></b> : avouez que vous l'imaginiez comme ça vous aussi !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="233" src="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune6.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il paraît même qu'il y a un livre qui est sorti les regroupant il y a bien deux décennies, mais je ne suis pas aux Etats-Unis, aussi ai-je peu de chances, je pense, de le trouver pour l'ajouter à ma bibliothèque, car je doute qu'il soit encore édité. Alors en attendant, vous trouverez <span style="color: #76a5af;"><b>des versions grand format > <a href="http://omnireboot.com/archives/dune/">ici</a> <.</b></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="236" src="http://omnireboot.com/wp-content/uploads/2013/08/Dune7.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>" <b><span style="color: #76a5af;">Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit...</span></b> "</i></div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-20397717540034204292013-08-06T04:30:00.000-07:002013-08-06T09:58:33.507-07:00Philip K. Dick : Le Guérisseur de Cathédrales (Galactic Pot-Healer)<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ces jours-ci, c’est un classique
de la SF que j’ai lu… Ou plutôt, l’auteur en est un classique mais <i>Le Guérisseur de Cathédrales </i>n’est pas
vraiment son plus célèbre ouvrage. En fait, sa renommée est due à des histoires
telles que<i> Le Maître du Haut-Château</i>,
ou encore <i>Les Androïdes rêvent-ils de
Moutons Electriques</i>, qui fut <b><span style="color: #9fc5e8;">l’une
des inspirations du film Blade Runner</span></b>, rien que ça !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/users/AVT_Philip-K-Dick_6052.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="219" src="http://www.babelio.com/users/AVT_Philip-K-Dick_6052.jpeg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #9fc5e8;">Philip Kindred Dick</span></b> est mort en 1982 à l’âge de 53 ans. Citoyen des
USA, il prend des amphétamines pour s’aider à écrire et sa vie de famille en
pâtira. La noirceur de ses derniers romans, dit-on, reflète la détresse dans
laquelle il aurait vécu ses dernières années… Ce que je veux bien croire, à la
lecture de cette œuvre-ci. Pourtant, il faut reconnaître aussi l’imagination plus
que débordante dont il fait preuve – et je pense que ceci n’est pas dû qu’à la
drogue, au vu de la cohérence de tous les détails avec l’histoire… Bref, ce
génie, bien des gens l’avaient repéré avant moi. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Sachant
cela, il fallait bien que je m’essaie à lire ses écrits un de ces quatre. Il
faut croire que la vie est bien faite puisque <b><span style="color: #9fc5e8;">je suis tombée sur <i>Le Guérisseur
de Cathédrales</i> dans un vide-grenier</span></b>, par hasard – à moins que le hasard
n’existe pas… </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ic.pics.livejournal.com/foxword/27577435/847973/847973_900.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://ic.pics.livejournal.com/foxword/27577435/847973/847973_900.jpg" width="203" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: #9fc5e8;">Le Guérisseur de Cathédrales</span></i></b>
(ou dans son titre original <i>Galactic
Pot-Healer</i>) raconte l’histoire torturée d’un pauvre homme à qui il ne reste
plus que son talent inutilisé : réparer des poteries. Sa femme est partie,
il n’a presque pas d’argent, il vit dans un triste et minuscule appartement et
depuis quelques mois… Plus personne ne lui apporte de poteries à réparer. Ou
plutôt… A <i>soigner</i>, comme il aime à le
dire. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Sur une autre planète, une entité
est cependant intéressée par ses talents et va bouleverser le cours de cette
morne existence en lui proposant <b><span style="color: #9fc5e8;">un
travail mystérieux et bien rémunéré… Guérir une cathédrale !</span><o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce que j’ai apprécié dans ce
livre, c’est d’abord l’atmosphère noire et pourtant mouvante comme <b>une locomotive</b>, qui fait avancer malgré
les difficultés le personnage principal en lequel on peut si facilement s’identifier :
Joe doute de lui, de ses capacités, il a cette petite voix dans sa tête qui lui
fait tous ces reproches que l’on se fait tous les jours, cette innocence par
rapport aux grands de ce monde et qui décident pour tous, aussi. Et puis, il
est touché par l’amour sans s’en rendre compte, par l’excitation d’un ailleurs
pour lequel nous n’aurions personnellement pas eu le courage d’aller…</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce livre était <b><span style="color: #9fc5e8;">autant un voyage vers une autre galaxie qu’un
voyage intérieur</span>,</b> une sorte de métaphore de nos vies avec des détails et
couleurs multiples que, il faut l’avouer, j’aurais été incapable de créer
moi-même… Et c’est là tout le génie de Philip K. Dick ! </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je ne vous en raconte pas plus
sur l’histoire, je vous laisse la découvrir vous-même un de ces quatre. Je
pense que je me procurerai d’autres livres de cet auteur, tellement c’était
facile à lire (non, l’écriture de Philip K. Dick n’est absolument pas obscure,
c’est fluide et entraînant !). Je vous encourage à me parler de ceux que
vous avez lu si c’est le cas,<span style="color: #9fc5e8;"> <b>car il y a
tellement de choix que je ne sais lequel choisir</b>… </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.geeksofdoom.com/GoD/img/2012/10/2012-10-07-pkd_books.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://www.geeksofdoom.com/GoD/img/2012/10/2012-10-07-pkd_books.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ah
oui, dernier petit détail, la <span style="color: #9fc5e8;"><b>préface</b>.
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je ne lis pas souvent la préface,
c’est ennuyeux. Vous la lisez, vous ? Bah moi, j’ai essayé pour ce bouquin avant
de commencer : <b><span style="color: #9fc5e8;">l’auteur de la préface a
dévoilé la fin de l’histoire</span></b>. La chute. Ce pourquoi on lit un roman jusqu’au
bout, parfois. <i><b>GRRRR !!!!!</b></i></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-257607647189887826.post-56279228327074223922013-08-05T11:39:00.000-07:002013-08-06T04:38:45.081-07:00SF pour Science-Fiction<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Que l’on soit cinéphile, grand
lecteur ou tout simplement bon rêveur d’autres mondes, il y a un genre que l’on
connaît tous et pourtant, beaucoup d’entre nous, pauvres humains, l’ont durement rejeté. Cousine
de la Fantasy, la Science-Fiction n’a jamais fait l’unanimité – peut-être à
cause de sa jeunesse ?</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/1014400_620333018000903_749800042_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/1014400_620333018000903_749800042_n.jpg" width="248" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Nouveau ? Plus tant que ça.
C’est au début du XXème siècle que les premières histoires fondées sur des
hypothèses du futur des êtres humains font leur
apparition. Voire imaginant ce qu’aurait pu être notre passé… Ou bien l’histoire de
cousins humanoïdes vivant dans une autre galaxie, une galaxie fort lointaine,
par exemple. Cela vous dit quelque chose ? C’est avec le cinéma que le genre est mis à la disposition du « grand
public » à partir des années 70. Auparavant, c’était un genre naissant et
parfois méprisé de la littérature : Philip K. Dick, William Burroughs, Arthur C. Clarke, Ray Bradbury… Bref, les auteurs sont
nombreux ! Avec le développement de la SF et son acceptation progressive
dans le monde de l’art, bien d’autres termes sont nés : uchronie, space
opera, cyberpunk – </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Mais,
hé ! Si vous êtes ici, c’est que vous connaissez tout cela, n’est-ce pas ?
Et que vous avez la sensation que la SF a encore tant de choses à nous offrir… </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Par le biais de ce blog, qui se
veut prétexte à quelques recherches et beaucoup d’excitation, je vais tenter de
me connecter avec vous, petits humains, pour découvrir ce qui fut, ce qui est
et ce qui sera dans la sphère SF… Et contribuer à la cultiver avec vous. </div>
A.I.http://www.blogger.com/profile/14099597347572381923noreply@blogger.com0